Conditionnement canin

      • SON de la cloche qui était devenue SC = stimulus conditionnel

    • Et en réponse à ce son, le chien se mit à saliver (RC = réponse conditionnelle)

    Il venait de mettre en lumière le conditionnement classique, associant un stimulus à une réponse réflexe !

    En poursuivant ses recherches, il instaura les conclusions suivantes :

      • La répétition de la séquence est obligatoire pour obtenir la réponse réflexe.
      • SN (la cloche) ne doit pas être présenté trop longtemps avant SI (la nourriture) pour que cela fonctionne, cela se nomme la continuité temporelle.
      • Si SN (la cloche) est proposé à de nombreuses reprises, sans que SI (la nourriture) ne soit présenté, la réponse réflexe sera diminuée. Cela se nomme le phénomène d’extinction.
      • Pour finir, dans la même logique, si la séquence n’est plus proposée durant une certaine période, la réponse réflexe sera aussi diminuée.

    Qu’est-ce qu’une réponse réflexe ?

      • Par définition, un réflexe ne résulte pas d’un apprentissage, c’est une action involontaire, qui n’est donc pas consciente. Les émotions sont une réponse réflexe.

    B) Le Conditionnement opérant

      • Le conditionnement opérant : Mis en lumière par Skinner, le conditionnement opérant permet d’associer un stimulus extérieur à une réponse volontaire. Quand vous apprenez à votre chien que lorsque vous prononcez le mot “assis” une conséquence positive, comme une friandise, arrive alors qu’il est assis, vous êtes en train d’utiliser le conditionnement opérant. Le assis étant une réponse volontaire de votre chien.

    Expérience de Skinner

    Si le rat pousse le bouton poussoir vers le haut:

    • Lumière rouge allumée et bip dans le haut-parleur
    • Électrocution du planché

    Si le rat pousse le bouton poussoir vers le bas:

    • Lumière verte allumée et bip dans le haut-parleur
    • Distribution de nourriture

    Il faut donc retenir que le conditionnement opérant met en relation 3 évènements :

    En présence d’un stimulus, le comportement produit volontairement influe sur la conséquence.

    Il y a donc une notion de choix, de réflexion.

    L’individu est en capacité d’agir sur son environnement. On note ce concept avec les lettres A, B et C :

    A (pour ANTECEDENT) —> B (pour BEHAVIOR) —> C (pour CONSEQUENCE)

    A : il s’agit d’un signal sonore (commande par exemple) ou gestuel (un mouvement) ou encore environnemental (la présence de tel ou tel évènement).

    B : il s’agit du comportement VOLONTAIRE produit par l’individu suite à la prise de connaissance du A.

    C : il s’agit de la conséquence (un événement ajouté ou retiré) qui au fil du temps augmentera ou diminuera l’occurrence du comportement B, suite à la prise de connaissance de A.

    • Le conditionnement opérant est très souvent expliqué de cette façon :

    R+ = Renforcement Nositif

    R- = Renforcement Négatif

    P+ = Punition Positive

    P- = Punition Négative

    Un renforcement est une conséquence qui va augmenter la fréquence du comportement qui l’a juste précédé.

    Une punition est une conséquence qui va diminuer la fréquence du comportement qui l’a juste précédé.

    Par ailleurs, une conséquence (punition ou renforcement) peut être positive ou négative.

    Ne voyez pas dans ce terme un jugement moral ou une indication de plaisir ou déplaisir, vous feriez fausse route.

    Une conséquence est positive si elle ajoute quelque chose (un stimulus) et elle est négative si elle retire quelque chose.

    ⚠ Ne pas confondre POSITIF et NEGATIF avec BON et MAUVAIS.

    Opérant : SKINNER
    Répondant : PAVLOV

    Le conditionnement classique ou répondant  : Cela consiste à associer une réponse réflexe à un stimulus extérieur.

    L’exemple le plus connu est celui du fondateur de l’approche, Ivan Pavlov, qui, en associant le son d’une cloche à la distribution de nourriture, réussit ainsi à provoquer la salivation (qui est une réponse réflexe) d’un chien au simple son de cette cloche.

    Il existe 5 variables au conditionnement classique :

        • 1 – SN, c’est le stimulus neutre, dans l’exemple de l’expérience de Pavlov il s’agit de la cloche. Avant le chien ne l’associe pas à l’arrivée de la nourriture

        • 2 – SI, c’est le stimulus inconditionnel, dans l’exemple de l’expérience de Pavlov il s’agit de la nourriture

        • 3 – RI, c’est la réponse inconditionnelle, dans l’exemple de l’expérience de Pavlov il s’agit de la salivation

        • 4 – SC, c’est le stimulus conditionnel, dans l’exemple de l’expérience de Pavlov il s’agit de la cloche quand elle a été associée à l’arrivée de la nourriture

        • 5 – RC, c’est la réponse conditionnelle, dans l’exemple de l’expérience de Pavlov il s’agit de la salivation après le son de cloche.

      Pavlov était un médecin, qui réalisait des études sur la digestion. Au passage, ces études lui vaudront le prix Nobel ! Son expérience, qui consistait à provoquer la salivation, a été la suivante et a été réalisée avec un chien :

       Il a commencé par introduire une première séquence d’apprentissage :

          • SON d’une cloche (SN = stimulus neutre)

          • Présentation de nourriture (SI = stimulus inconditionnelle)

          • A la vue de la nourriture, le chien se mettait à saliver (RI = réponse inconditionnelle)

          • Puis, le chien pouvait manger la nourriture bien entendu

        Sans cette première étape, ce qui déclenche la salivation du chien n’est pas le son de la cloche, mais la vue de la nourriture.

        Il a donc répété cette séquence de nombreuses fois, puis il est passé à la suite :

            • SON de la cloche qui était devenue SC = stimulus conditionnel

          • Et en réponse à ce son, le chien se mit à saliver (RC = réponse conditionnelle)

          Il venait de mettre en lumière le conditionnement classique, associant un stimulus à une réponse réflexe !

          En poursuivant ses recherches, il instaura les conclusions suivantes :

            • La répétition de la séquence est obligatoire pour obtenir la réponse réflexe.
            • SN (la cloche) ne doit pas être présenté trop longtemps avant SI (la nourriture) pour que cela fonctionne, cela se nomme la continuité temporelle.
            • Si SN (la cloche) est proposé à de nombreuses reprises, sans que SI (la nourriture) ne soit présenté, la réponse réflexe sera diminuée. Cela se nomme le phénomène d’extinction.
            • Pour finir, dans la même logique, si la séquence n’est plus proposée durant une certaine période, la réponse réflexe sera aussi diminuée.

          Qu’est-ce qu’une réponse réflexe ?

            • Par définition, un réflexe ne résulte pas d’un apprentissage, c’est une action involontaire, qui n’est donc pas consciente. Les émotions sont une réponse réflexe.

          B) Le Conditionnement opérant

            • Le conditionnement opérant : Mis en lumière par Skinner, le conditionnement opérant permet d’associer un stimulus extérieur à une réponse volontaire. Quand vous apprenez à votre chien que lorsque vous prononcez le mot “assis” une conséquence positive, comme une friandise, arrive alors qu’il est assis, vous êtes en train d’utiliser le conditionnement opérant. Le assis étant une réponse volontaire de votre chien.

          Expérience de Skinner

          Si le rat pousse le bouton poussoir vers le haut:

          • Lumière rouge allumée et bip dans le haut-parleur
          • Électrocution du planché

          Si le rat pousse le bouton poussoir vers le bas:

          • Lumière verte allumée et bip dans le haut-parleur
          • Distribution de nourriture

          Il faut donc retenir que le conditionnement opérant met en relation 3 évènements :

          En présence d’un stimulus, le comportement produit volontairement influe sur la conséquence.

          Il y a donc une notion de choix, de réflexion.

          L’individu est en capacité d’agir sur son environnement. On note ce concept avec les lettres A, B et C :

          A (pour ANTECEDENT) —> B (pour BEHAVIOR) —> C (pour CONSEQUENCE)

          A : il s’agit d’un signal sonore (commande par exemple) ou gestuel (un mouvement) ou encore environnemental (la présence de tel ou tel évènement).

          B : il s’agit du comportement VOLONTAIRE produit par l’individu suite à la prise de connaissance du A.

          C : il s’agit de la conséquence (un événement ajouté ou retiré) qui au fil du temps augmentera ou diminuera l’occurrence du comportement B, suite à la prise de connaissance de A.

          • Le conditionnement opérant est très souvent expliqué de cette façon :

          R+ = Renforcement Nositif

          R- = Renforcement Négatif

          P+ = Punition Positive

          P- = Punition Négative

          Un renforcement est une conséquence qui va augmenter la fréquence du comportement qui l’a juste précédé.

          Une punition est une conséquence qui va diminuer la fréquence du comportement qui l’a juste précédé.

          Par ailleurs, une conséquence (punition ou renforcement) peut être positive ou négative.

          Ne voyez pas dans ce terme un jugement moral ou une indication de plaisir ou déplaisir, vous feriez fausse route.

          Une conséquence est positive si elle ajoute quelque chose (un stimulus) et elle est négative si elle retire quelque chose.

          ⚠ Ne pas confondre POSITIF et NEGATIF avec BON et MAUVAIS.

          Plus d'articles

          Comportement Canin
          Éducateur / Instances
          Vétérinaire